Accusation
Bonjour,
Voici le lien qui a été posté sur le site noir de la psychanalyse, suite à la mise à disposition des liens du débat entre Michel Onfray et Mme Roudinesco. J'ai pensé que cela pourrait vous intéresser. Il est presque affolant de voir avec quelle virulence, des propos graves sont émis.
Ici, il est question du précédent ouvrage de Mr Onfray. Pour autant, lorsque l'on suit le débat actuel, on y trouve quelques similitudes.
Serait ce donc l'arme humaine par excellence que d'attribuer à autrui des positions politiques extrêmes ?
J'y vois comme la banalisation de faits historiques, comme un non-sens à user de termes (qui remis dans leur contexte évoque des situations non équivalentes), et surtout comme un irrespect flagrant.
Il s'agit de créer un débat parallèle à celui d'actualité. Mme Roudinesco notamment ne cherche pas à débattre sur le sujet Freud, mais décale le problème ailleurs en soulevant une interrogation grotesque au sujet des positions de Mr Onfray. Est il donc impossible de rétablir des faits, des vérités, sans se voir affliger d'un jugement tranchant et infondé?
Si débat public il y a, il serait peut être temps de rappeler également aux auditeurs, que Freud lui-même abusait de cette arme incendiaire, en dénonçant les pathologies de ceux qui n'adhéraient pas à son point de vue ? Que cette démarche, facile et honteuse, n'a pour but que de relever l'attention des gens, qui éloignés de l'histoire et des faits, n'ont a leur actif que la facilité de s'arrêter sur des mots au sens lourd.
Il est dommage de constater que la situation n'évolue pas vraiment dans le domaine de la discussion. Que l'on reste toujours figés autour des mêmes recours, qui finalement n'ont aucun sens, aucun objectif constructif.
Ma naiveté me pousse à croire qu'il serait facile de rétorquer à Mme Roudinesco, cet état de fait. Qu'il serait facile de la prendre à son propre jeu. Qu'il serait facile de lui rappeler que la critique de la légende Freudienne, ne concerne pas sa sphère narcissique, mais bel et bien le désir d'offrir à tous, la possibilité de savoir. Qu'il serait facile de lui rappeler combien son Dieu Freud, lui a enseigné jusque dans l'Art de l'attaque, les armes les plus basses.
A bon entendeur...